Rencontre avec…Hugo Wirtz

Avec Hugo, ça va matcher !

Moniteur à plein temps au SHTC, c’est l’un des visages que vous croisez le plus souvent au club. Mais connaissez-vous vraiment Hugo Wirtz ? Entre ses missions, notamment de faire glisser petits et grands de l’entrainement vers la compétition, couplées à attention qu’il porte à être disponible pour les autres ; avec Hugo, c’est sûr, ça va matcher !

Vous cherchez le score d’un ¼ de finale de Wimbledon 1996 ? Le nom du joueur que vous avez battu il y a trois ans au championnat départemental ? Hugo aura la réponse. Car oui, au-delà des conseils qu’il prodigue sur les terrains, Hugo est une bible du tennis. Il faut dire qu’il y était prédestiné. Mère, frère, sœur, cousin, jusqu’à l’oncle qui a joué aux côtés de Guy Forget en équipe de France, c’est dans une famille de tennisman qu’à grandit Hugo à Champtoceaux.

Et pourtant ce n´est qu’à 15 ans qu’il a opté pour la balle jaune. « J’ai commencé par le foot mais je suis un passionné de sport en général. Du surf au football américain en passant par le biathlon je m’intéresse à toutes les disciplines » nous dit le fan de Boca Junior.

Car l’influence est aussi ailleurs, « c’est en regardant Nadal et Safin que j’ai voulu me mettre au tennis ». L’envie de l’espagnol ou le côté imprévisible de Marat, des styles et attitudes opposés que l’on peut aussi retrouver lorsqu’Hugo est sur le terrain. « J’ai besoin de m’entraîner et bien me préparer pour être en confiance. Si ce n’est pas le cas je peux facilement sortir de mon match » admet-t-il.

Beaucoup n’auront pas eu cette chance de savoir le déstabiliser sur un court. Quelques années de tennis plus tard, Hugo monte à 4/6, et malgré une rupture des ligaments croisés, ne lâche pas, et atteint son meilleur classement, 2/6, 18 mois après. Diplôme d’Etat en poche, il a la volonté de dynamiser les petits clubs autour d’Ancenis, dans lesquels il se déplace pour y donner ses premières heures de cours. « Je viens moi-même d’un petit club, je sais que ce n’est pas évident de se lancer, de passer du loisir aux matchs, et c’est créer cette passerelle qui me plait. Permettre aux gens de découvrir les matchs est un vrai challenge, on les amène vers un plaisir supplémentaire » s’enthousiasme Hugo.

Depuis son arrivée au SHTC, l’ambition est décuplée, car « mettre cela au service d’un club, dans lequel on peut mettre des projets en place, avec un président qui a envie de faire bouger les choses, dans une bonne ambiance, et avec Benjamin, Erwann, les autres moniteurs avec qui on est super complémentaires et passionnés, c’est idéal et rien ne peut nous arrêter ».

S’il est déjà bien occupé tous les jours entre 17h et 22h, ce papa, qui s’organise pour partager du temps avec ses deux garçons, continue de parler des projets futurs pensés avec l’équipe pédagogique comme « le développement du tennis féminin, ou encore des matchs libres, comptabilisés pour être classé ».

Mais l’intérêt de ce métier note Hugo, ne se limite pas à l’apprentissage de la technique, c’est aussi « emmener les jeunes le plus loin possible, composer avec leur caractère, les forger en tant que joueur de tennis et les aider à devenir adulte ». « On a tous les atouts pour faire progresser le club et les adhérents, tout en conservant le même état d’esprit et en faisant en sorte que jeunes et adultes s’épanouissent » ajoute-t-il. Hugo répète du bout des lèvres qu’il aime l’idée de construire, de partir de rien. Et d’être là pour les siens. Nul doute qu’il sera là pour faire grandir le SHTC.

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