Cette nouvelle édition du tournoi qui s’est tenue du 15 au 25 février sur les courts de l’Orvasserie a non seulement été marquée par une participation record mais aussi par une organisation et une convivialité qui ont fait l’unanimité auprès des compétiteurs. Retour sur un sans-faute que l’on doit à l’implication des bénévoles qui ont propagé leur vitalité et leur bonne humeur tout au long de la quinzaine.
Programmer près de 250 matchs. Tel était le rôle du juge arbitre Erwann Danais, appuyé par les bénévoles du club. Plus de 200 joueuses et joueurs venus de toute la Ligue n’avaient en effet pas manqué de cocher à leur agenda le tournoi du SHTC, « qui, hors été, se positionne désormais dans les plus grands rendez-vous tennistiques en Loire-Atlantique » précise Erwann. C’est un premier coup gagnant pour le club qui au-delà du nombre de participants accueillait un plateau de qualité avec plus de 25 hommes classés en seconde série.
Des adhérents qui s’illustrent
Si la coupe n’aura pas été ramenée à la maison, il faut saluer les nombreuses performances du SHTC qui « ont tous fait un super tournoi, il y avait cinq représentants en huitième de finale » note le juge arbitre. Portés par Benjamin Sisternes (15/1) qui s’est illustré en gagnant jusqu’à 3/6, Jean Houssin (15/1), auteur d’une percée dans la tableau avec quatre victoires, Loris Trouvé (5/6), qui n’est tombé que contre le futur finaliste, Hugo Wirtz (3/6), victime en quart de finale de la dimension internationale de l’Open en butant face à un joueur grec et enfin Ronan Danais (3/6), qui s’est hissé en demi-finale en signant une perf à 2/6, les couleurs du club auront longtemps flotté sur ce tournoi .
Les « perf » des locaux se sont accumulées, à tous les niveaux, la palme revenant à Quentin Dantony qui a passé cinq tours (ce qui lui vaudra un portrait dans la newsletter du mois de mai). « Même notre président Anthony Hidier qui avait délaissé les courts depuis quelques temps a gagné deux matchs » souligne Erwann. Et même lorsque les défaites auront été plus prématurées, les joueuses et joueurs herblinois se sont fait remarquer, en remportant toutes les consolantes grâce à Arnaud Deshayes chez les hommes et Patricia Vu chez les femmes.
Du tennis pour tous
Respectivement enlevées par un Erick Counil (1/6) des grands jours chez les hommes, expéditif face à Jean-Philippe Lecuyer (3/6) sur le score de 6/0-6 /0 et par Alexia Beneteau (15) aux dépens de Claire Pichon (4/6) chez les femmes (7/5-7/5), les finales n’auront certes pas eu le même niveau de suspens. Néanmoins les spectateurs auront pu assister à bien d’autres rencontres comme seul le tennis nous en réserve.
A commencer par des marathons, avec la barre des 4 heures de match franchie chez les hommes, puis la victoire de Marion Belet face à une autre pensionnaire du club, Lilou Palud, en 3h30 ! Pas facile à gérer dans le planning du juge arbitre qui lorsqu’il a la casquette de joueur est « peu adepte des parties à rallonge, faute de patience, et de physique » concède modestement celui qui reste invaincu cette année. A retenir également, des matchs intergénérationnels puisque la joueuse la plus âgée l’a emporté sur la plus jeune, de 48 ans sa cadette. Des matchs de puncheurs, avec la présence de « Superman », plus connu localement sous le nom de Stéphane Chapin. Ou encore des matchs à rebondissements, avec Steven.G qui, « atteint de mucoviscidose et greffé des deux poumons il y a quatre ans, a gagné deux matchs serrés, après avoir sauvé des balles de matchs » souligne Erwann, admiratif de ce combat.
Quand la pression retombe
Une belle histoire qui comme bien d’autres a résonné au cœur des nouvelles installations du SHTC. Après les batailles sur les courts, c’est en effet le bar du club qui a lui aussi été le lieu de longs échanges, parfois tardifs. Bien que compétiteurs dans l’âme, joueuses et joueurs y ont souvent refait le match et fait là aussi preuve d’endurance, appréciant d’autant plus l’organisation et l’accueil qui leur a été réservé.
De l’aveu même d’Erwann « il n’y a pas que de la sueur qui a coulé durant cette quinzaine. Plus de sept fûts de trente litres se sont écoulés. Je vous laisse faire le calcul, certains joueurs ont bien tapé dans la gamelle » dit en souriant ce connaisseur, récemment élevé au rang de Chevalier des Entonneurs Rabelaisiens grâce à son titre brillamment remporté au tournoi de Chinon.
Ce qui n’a pas été décompté en revanche, ce sont les heures passées par les bénévoles et le juge arbitre pour que le tournoi connaisse la réussite que l’on sait, et jouisse désormais d’une réputation à la hauteur de leur enthousiasme et de leur implication. « Ils ont été au top et je tiens à remercier chacun d’entre eux » insiste Erwann. Entre compétition et convivialité, l’état d’esprit prôné par le SHTC aura ainsi connu son point d’orgue avec cet Open. De quoi donner envie à tous les adhérents de pouvoir très vite retrouver le chemin de l’Orvasserie…
