Rencontre avec…Lilou Palud, un avenir en construction

Jeune compétitrice au SHTC, Lilou arpente les courts de tennis de St Herblain depuis dix ans. A tout juste 16 ans, sa bonne humeur et sa jovialité en font l’un des visages du club.

Il est déjà 22h en ce mois d’août 2020. Les spectateurs s’amusent de la durée du match. Le juge-arbitre Erwann Danais se ronge ce qu’il lui reste d’ongles. Entre deux confinements, le SHTC a pu organiser son tournoi d’été, et comme dans sa rencontre de la veille, Lilou sert pour la victoire dans son match…entamé 3h plus tôt. Au-delà du sourire qu’elle arbore en permanence, c’est aussi cette fâcheuse tendance à être adepte des matchs à rallonge qui font sa marque de fabrique. « C’est vrai que les responsables de tournois ne m’aiment pas trop, je chamboule tout le programme à chaque fois. Si je suis quelqu’un d’impatiente et parfois raleuse dans la vie, ce n’est pas le cas sur les courts ».

Classée 15/4 alors qu’elle ne s’adonne à la compétition que depuis trois ans, Lilou avait en effet enchaîné les performances lors du dernier tournoi du SHTC en parvenant jusqu’en finale. « Cette édition fait partie de mes meilleurs souvenirs sur un court, avec « Les Tremplins » que j’avais emporté en 2018, et des matchs par équipe que j’adore jouer ». Preuve de sa bonne humeur, c’est à l’évocation d’une défaite en double après avoir eu neuf balles de matchs que Lilou semble s’amuser le plus. « C’était honteux mais on se construit des souvenirs de cette manière » dit-elle.

Car construire, c’est aussi l’autre maître mot de Lilou. De la réflexion artistique en passant par l’architecture, des arts numérique à l’urbanisme, elle se passionne pour tout ce qui touche à la construction. « Depuis petite j’ai cette passion et je rêve de travailler sur un édifice important, tel un pont ».

Un travail de longue haleine qui explique peut-être l’origine des matchs qu’elle met du temps à construire, et à gagner ? Toujours est-il que c’est bien elle qui a vu grandir le SHTC depuis ses six ans. « Le club a bien changé, le temps de la vieille salle parait déjà loin et ça fait plaisir d’avoir une belle structure. C’est idéal pour progresser, et on a des moniteurs expérimentés. D’ailleurs j’avais bien progressé au service mais là je crois qu’il est parti en vacances ou en confinement » rigole-t-elle.

Un confinement qui ne l’empêche pas d’avoir de multiples centres d’intérêt. Pas étonnant pour l’Indraise qui se dit « curieuse et intéressée par tout, j’aime trop de trucs. La natation, la guitare, l’ultimate, je pourrais en parler des heures ». Non, merci Lilou. On n’a pas non plus trois heures comme sur les courts, mais les membres du SHTC savent désormais que tu gagnes à être connue !

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